Faisant partie du projet « Cement Eclipses » (Eclipses de Ciment) l’artiste espagnol Isaac CORDAL, marqué par la bétonisation de son pays natal et taraudé par certaines thématiques, a envahi les rues de plusieurs pays (le Mexique inclus), avec de petits squelettes et autres figurines de ciment. Plus on rencontre de ces figurines dans la rue, plus on se retrouve dans un état d’introspection du mode de vie contemporain.
Eclipses de Ciment est une définition critique de notre comportement comme une masse sociale. L’œuvre essaie d’attirer l’attention sur la perte de notre relation avec la nature à travers d’un regard accusateur aux conséquences collatérales de notre évolution. Avec le savoir-faire d’un metteur en scène, les figurines sont extrêmement bien placées de telle sorte qu’elles agissent très rapidement comme des portes à d’autres mondes. Les mises en scène accentuent le caractère routinier et machinal des tâches de la vie contemporaine.
Des hommes et des femmes sont suspendus et isolés dans des poses qui peuvent prendre plusieurs sens. Les figurines peuvent nous arracher un souvenir d’un autre temps ou un sourire qui aurait pu être effacé, voire oublié... Elles présentent des fragments de vie, où la nature toujours présente, nous encourage à maintenir un intérêt pour la survie. La précarité de ces statuettes anonymes, à hauteur des chevilles des passants, représente encore les souvenirs nomades d’une construction imparfaite de notre société. Ces petites sculptures contemplent immobiles la destruction et reconstruction de chaque élément de notre société.
Les œuvres miniatures de CORDAL se veulent génératrices d’un sentiment d’empathie aux nombreuses situations rencontrées dans la vie de chacun de nous ; pour l’artiste, les miniatures constituent une métaphore du collapse du Capitalisme et les effets secondaires du progrès, toujours à la recherche des objectifs matériels et en abusant du temps. Malgré tout cela, les figurines sont également les émissaires de l’espoir, du désir absolu de survivre et faire face aux malaises sociaux.
Après tout, l’absurdité de notre existence en fait également partie...
Eclipses de Ciment est une définition critique de notre comportement comme une masse sociale. L’œuvre essaie d’attirer l’attention sur la perte de notre relation avec la nature à travers d’un regard accusateur aux conséquences collatérales de notre évolution. Avec le savoir-faire d’un metteur en scène, les figurines sont extrêmement bien placées de telle sorte qu’elles agissent très rapidement comme des portes à d’autres mondes. Les mises en scène accentuent le caractère routinier et machinal des tâches de la vie contemporaine.
Des hommes et des femmes sont suspendus et isolés dans des poses qui peuvent prendre plusieurs sens. Les figurines peuvent nous arracher un souvenir d’un autre temps ou un sourire qui aurait pu être effacé, voire oublié... Elles présentent des fragments de vie, où la nature toujours présente, nous encourage à maintenir un intérêt pour la survie. La précarité de ces statuettes anonymes, à hauteur des chevilles des passants, représente encore les souvenirs nomades d’une construction imparfaite de notre société. Ces petites sculptures contemplent immobiles la destruction et reconstruction de chaque élément de notre société.
Les œuvres miniatures de CORDAL se veulent génératrices d’un sentiment d’empathie aux nombreuses situations rencontrées dans la vie de chacun de nous ; pour l’artiste, les miniatures constituent une métaphore du collapse du Capitalisme et les effets secondaires du progrès, toujours à la recherche des objectifs matériels et en abusant du temps. Malgré tout cela, les figurines sont également les émissaires de l’espoir, du désir absolu de survivre et faire face aux malaises sociaux.
Après tout, l’absurdité de notre existence en fait également partie...
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